La Sibérie, le voyage des humains sur fond blanc
La Sibérie est un lieu redoutable pour ceux qui n’y sont pas préparés, une tempête peut rapidement arriver et tout emporter. Lorsque Tatiana doit partir pour une mission là-bas, elle sent que cela va être ennuyant. Toutefois, après sa rencontre avec Hannibal et Neva, le fil des événements va changer sa perception du monde.
Si t’es pressé
- Difficulté de lecture : aucune
- Ecriture du livre : assez simple
- Temps de lecture : environ 2 heures.
- Nombre de pages : 156 pages
- Thé : Thé du louvre - Thé noir agrumes et mûres sauvage (Palais des thés)
- Maison d'édition : Le passage
- Type : fiction, survie, sibérie
Où trouver le livre ?
Jean-Baptiste Maudet, enseignant et écrivain.
Né en 1976, Jean-Baptiste Maudet est géographe de formation et il enseigne à l’université de Pau. Il est l’auteur de deux romans : Matador Yankee et Des humains sur fond blanc. Matador Yankee a été récompensé par le prix Orange du livre (2018).
Résumé du livre « des humains sur fond blanc ».
On prétend que des rennes contaminés par la radioactivité se dispersent dans le Grand Nord. Tatiana, une scientifique moscovite, est envoyée sur place, en Sibérie. Un pilote fantasque, retraité de l’armée soviétique, l’accompagne ainsi qu’une interprète, la jeune Neva, qui parle la langue des éleveurs nomades présents dans la région. Ce trio incertain monte à bord d’un vieil Antonov en direction du Nord et de l’hiver qui vient.
Un voyage en Sibérie aux tournures spéciales.
En route, rien ne se passe comme prévu. Qu’est-il d’ailleurs possible de prévoir dans cette immense Russie où la neige recouvre les traces des humains ? Lorsque la vie ne tient plus qu’à la flamme d’une bougie, les ombres portées transforment le monde : l’allure des troupeaux, les mots de Pouchkine, les tigres des rêves et les trésors gelés des profondeurs. Et la meilleure façon, drôle ou tragique, de passer le temps est certainement de s’enivrer en racontant des histoires, celles que l’on invente, celles que l’on confond, celles que l’on emporte dans la nuit.
La neige de Sibérie, au cœur d’une tempête sur fond de radioactivité.
Tatiana a horreur de ça, mais elle doit écouter les ordres. Son patron lui a organisé un voyage pour vérifier la valeur d’une information. En effet, il semblerait que des rennes radioactifs soient présents dans une zone. Alors qu’elle est en vacances, elle revient chez elle pour faire ses valises et partir dans les fins fond de la Sibérie. Une fois arrivée, elle fait la connaissance d’Hannibal qui sera son pilote pour rejoindre la zone concernée ainsi que de Neva, la traductrice recrutée pour l’occasion. Pourquoi une traductrice ? On ne parle pas forcément Russe là où ils vont se rendre, mais plutôt la langue des éleveurs nomades. Neva vient d’une famille Younets, l’un des petits peuples du nord.
Un trio déjanté pour affronter les turbulences et la grandeur de la Sibérie.
Neva, Hannibal et Tatiana se retrouve propulsé dans une violente tempête qui les pousse à s’écraser et se réfugier dans une grotte. Après plusieurs jours, des êtres humains sont entendus, mais ce ne sont pas les secours. Forcés à l’esclavagisme pour leur liberté, ils vont tout faire pour survivre au chaos qui les entoure. Les évènements vont changer leur manière de penser et voir le monde, avec un désir d’un avenir différent.
La Sibérie est un lieu bien violent, qui donne envie de le visiter sans trop s’y attarder.
Ce livre m’a laissé un peu dans la vase et je n’ai pas très bien compris le fil de l’histoire. J’ai dû louper quelque chose, ou la logique de l’auteur m’échappe. Il est très rapide à lire (156 pages), donc même s’il ne plaît pas, c’est tout de même intéressant de le lire. Je m’attendais à autre chose de la part de cette lecture, j’en suis un peu déçu ! Toutefois, les personnages restent attachants durant un morceau du livre. En effet, par la suite je n’ai plus réussi à accrocher à l’histoire.
Citations
Ils auraient pu ne pas naître, leurs ancêtres auraient pu mourir cent fois avant de donner la vie et pourtant, quelque part en Sibérie, ils dansent. – p.129
Tatiana Vlekova prend tout. Elle accepte de vivre comme un humain parmi d’autres, sans trop juger les fous, sans trop blâmer les faibles, sans trop se retourner, un humain sur fond blanc à l’écoute de l’indécente poésie du monde. – p.157
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2 réponses
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